L’imagerie de contrainte consiste en la quantification d’une déformation myocardique, soit par l’intermédiaire de l’imagerie Doppler tissulaire (Tissue Doppler Imaging ou TDI), soit par le « suivi de speckles » (petits points blancs) sur une image 2D (2DTT). Chaque point d’échantillonnage est suivi - image par image - au cours du cycle cardiaque ; leurs données dimensionnelles de déplacement spatio-temporel étant calculées de manière à obtenir une valeur de contrainte Les valeurs de contrainte positives sont indiquées par l’allongement, l’élargissement et le sens de rotation dans le sens des aiguilles d’une montre des signaux Les valeurs de contrainte négatives sont indiquées par un raccourcissement, un rétrécissement et un sens de rotation contraire de celui des aiguilles d’une montre des signaux Les avantages de la technologie d’imagerie de contrainte résident dans sa capacité à différencier entre les mouvements actifs et les mouvements passifs des segments du myocarde, de quantifier la dyssynchronie intraventriculaire et d’évaluer les composantes de la fonction myocardique, telles que le raccourcissement longitudinal du myocarde, qui ne peuvent pas être évaluées de manière visuelle. La technologie d’imagerie de contrainte permet de bénéficier d’une évaluation exhaustive de la fonction myocardique ; le spectre des applications cliniques potentielles étant très large.

L’échocardiographie d’effort est une évaluation non invasive et dynamique de la structure myocardique et de sa fonction dans le cadre du patient soumis à un effort/stress externe (exercice ou pharmacologie) L’application d’une contrainte externe accélère les mouvements de la paroi antérolatérale et son épaississement, augmentant ainsi de 3 à 5 fois l’apport sanguin au myocarde visant à répondre à la demande découlant de l’effort chez les individus normaux. Les patients souffrant d’une cardiomyopathie non ischémique ou non dilatée afficheront une demande moindre, la pathologie et l’ischémie entraînant un dysfonctionnement des mouvements de la paroi antérolatérale. Ainsi, l’échographie d’effort favorise l’évaluation fonctionnelle [en permettant de différencier les mouvements actifs d’une éventuelle limitation/mouvements passifs] et la reconnaissance de changements structurels [différenciation en termes d’épaississement/cicatrice/anévrisme - gonflement de la paroi antérolatérale] qui sont plus prononcés pendant l’effort, et peuvent être évalués visuellement et observés de manière objective [moins subjectif par rapport à la méthode échographique classique] L’examen consiste à effectuer un balayage basique, permettant de comparer les phases d’effort/crête à un score normalisé d’évaluation des mouvements de la paroi cardiaque. En fait, il est possible de recueillir deux types de données fondamentales : la viabilité des tissus et une mesure du flux de la réserve coronaire